Épisode 3 : Routine ou Changement?

Après deux nuits de sommeil agité, mon corps semble s’ajuster lentement. Je me suis habitué à ne plus dormir aussi profondément ni de manière continue, et je ne le perçois plus comme perturbant – c’est simplement partie intégrante.

Le Matin : L’Évidence

Au réveil, quelque chose de nouveau m’a frappé : je n’ai pas remarqué le collier tout de suite. Ce n’était plus un corps étranger que je percevais consciemment, mais bien une partie de moi. Il y a seulement deux jours, chaque mouvement avec lui était conscient, mais maintenant, j’y pense à peine.

Défis Inattendus

Malgré cette accoutumance, il y a encore des choses qui me dérangent. Les tensions à la nuque reviennent régulièrement. Une autre chose qui m’a particulièrement marqué aujourd’hui, c’est la chaleur du collier. Elle n’était pas un problème dans l’air frais extérieur, mais elle devenait inconfortable dès que j’entrais dans un environnement plus chaud.

Les Gens Me Regardent

Les regards sont là. Je les sens à nouveau et encore. Les gens me regardent plus longtemps que d’habitude, comme s’ils cherchaient une explication. Certains remarquent le collier immédiatement ; leurs yeux s’y attardent un instant avant de se détourner – curieux, mais réservés. Personne ne pose de questions.

Est-ce cet effet spécial dont j’ai entendu parler ? L’autorité tacite que un tel symbole est censé dégager ? Ou bien est-ce simplement inhabituel pour eux ?

Et puis il y a ces questions pratiques qui m’occupent soudain l’esprit – que se passera-t-il à l’aéroport si je ne peux pas l’enlever ? Y aura-t-il des discussions ?

Il y a aussi ce bruit. L’anneau du collier cliquette doucement à chaque mouvement – parfois à peine perceptible, parfois suffisamment clair pour me sortir de mes pensées. Il agit presque comme un écho personnel de ma démarche, un rythme qui s’intègre progressivement à ma vie quotidienne. C’est encore inhabituel, mais peut-être qu’un jour, cela deviendra apaisant, un bourdonnement de fond constant qui m’accompagne sans me déranger.

Tandis que j’enfile le latex et que je me tiens sur la pointe des pieds dans des talons de ballet pour la journée, le collier semble moins un changement et davantage le début d’une routine – une qui me fait évoluer de manières inattendues.